De nos jours, il ne suffit plus de faire du bénévolat; il faut le faire adéquatement et éthiquement. Toutefois, avec tout le marketing qui est fait autour du sujet, il est difficile de s’y retrouver et de bien choisir. En m’inspirant de mes lectures exhaustives sur le sujet, ainsi que de mes expériences sur le terrain, je vous dresse mon propre portrait du bénévolat éthique, en sept règles.

Règle 5 : Profiter de la pauvreté

(Profiteering from Poverty)

Si le but d’une organisation est de maximiser les profits en soutenant l’image de la pauvreté et de la misère, il y a un problème fondamental dans le modèle de cette organisation. Plusieurs d’entre elles utilisent la pauvreté pour assurer une profitabilité et encourager une raison d’être de l’organisation. Qu’arrivera-t-il à long terme à cette « entreprise » si la pauvreté est réduite, voire éliminée dans la communauté où elle œuvre? Si les revenus de cette organisation dépendent de la misère des gens qu’elle « aide », il n’est pas dans l’intérêt de celle-ci d’éradiquer le problème à jamais.

Il ne faut toutefois pas confondre profitabilité et autosuffisance. Il est dans l’avantage de toute organisation de développer des activités génératrices de revenus. Celles-ci réduiront la dépendance aux donateurs et permettront certainement de développer l’emploi local.

Librement inspiré de TheEthicalVolunteer.com

Cet article est grandement inspiré des 7 péchés capitaux du mauvais bénévole (« 7 Deadly Sins of bad volunteering ») décrits sur le site TheEthicalVolunteer.com/Education. Sans toutefois valoriser tout le contenu du site, je crois que ses énoncés représentent bien ma vision du bénévolat. À ces péchés, j’ajoute mon opinion, mes commentaires, mes expériences ou mes propres histoires.