Q & R : Comment faire pour rentrer 1 an et demi de voyage dans un sac à dos de 36 litres? | Partie 2 de 2 (Vidéo)
Je continue à vous donner mes trucs et astuces dans une deuxième vidéo. Ils sont le résultat de mes cinq premiers mois de voyage et, je l’espère, vous aideront faire de meilleurs choix dans votre prochaine aventure.
Q & R : Comment pratiquer le bénévolat éthique? | Règle 3
De nos jours, il ne suffit plus de faire du bénévolat; il faut le faire adéquatement et éthiquement. Toutefois, avec tout le marketing qui est fait autour du sujet, il est difficile de s’y retrouver et de bien choisir. En m’inspirant de mes lectures exhaustives sur le sujet, ainsi que de mes expériences sur le terrain, je vous dresse mon propre portrait du bénévolat éthique, en sept règles.
Règle 3 : Soyez un atout, pas une nécessité
(Be an asset, not a necessity)
Soyez réaliste. Vous ne serez pas là à l’infini. Si le projet devient dépendant à votre présence et que vous quittez, comment aurez-vous aidé au final? Vous ne devriez jamais remplacer un professeur, un ouvrier ou tout autre membre de la communauté capable de faire le travail. Votre présence pourrait entraver la création d’emplois locaux et le succès d’un programme d’aide se mesure souvent par sa pérennité.
Certains diront que de faire quelque chose est toujours mieux que de ne rien faire. Oui, mais n’est-ce pas une belle façon de se trouver une excuse? Pourquoi se limiter à « faire quelque chose »? Je croise beaucoup trop souvent de bénévoles venus en Afrique principalement pour peinturer les murs d’une école, pour construire une route ou pour nettoyer les champs. Sauf dans les cas où votre expertise est nécessaire pour ce genre de tâches, vous devriez laisser la place à un habitant de la communauté. Vous pouvez faire tellement mieux si vous le voulez vraiment.
Tentez d’avoir une meilleure vue d’ensemble. Mettez à profit votre expertise et, surtout, transférez vos connaissances à une personne qui pourra prendre la relève lorsque vous ne serez plus là.
Librement inspiré de TheEthicalVolunteer.com
Cet article est grandement inspiré des 7 péchés capitaux du mauvais bénévole (« 7 Deadly Sins of bad volunteering ») décrits sur le site TheEthicalVolunteer.com/Education. Sans toutefois valoriser tout le contenu du site, je crois que ses énoncés représentent bien ma vision du bénévolat. À ces péchés, j’ajoute mon opinion, mes commentaires, mes expériences ou mes propres histoires.
Q & R : Comment faire pour rentrer 1 an et demi de voyage dans un sac à dos de 36 litres? | Partie 1 de 2 (Vidéo)
Cette question on me l’a posé plusieurs fois. Je vous donne donc mes trucs et astuces qui sont le résultat de mes cinq premiers mois de voyage et qui, je l’espère, vous aideront faire de meilleurs choix dans votre prochaine aventure. Voici donc la première partie.
Q & R : Comment pratiquer le bénévolat éthique? | Règle 2
De nos jours, il ne suffit plus de faire du bénévolat; il faut le faire adéquatement et éthiquement. Toutefois, avec tout le marketing qui est fait autour du sujet, il est difficile de s’y retrouver et de bien choisir. En m’inspirant de mes lectures exhaustives sur le sujet, ainsi que de mes expériences sur le terrain, je vous dresse mon propre portrait du bénévolat éthique, en sept règles.
Règle 2 : Ne bâtissez pas un bâtiment vide avec votre nom dessus
(You people love empty buildings with your name on them)
Plusieurs organisations sont souvent accusées, par les communautés locales, d’aimer les bâtiments vides avec le nom du commanditaire en grosses lettres sur leurs murs. L’organisation s’installe, construit une école, rapporte le succès de leur projet aux donateurs et retourne dans leurs pays. Malheureusement, la communauté locale n’est pas impliquée dans le processus de prise de décisions et est souvent, par la suite, incapable d’entretenir le bâtiment ou de payer les salaires des professeurs. En plus d’être un gaspillage important d’argent, cette situation est facilement évitable.
Soyez sensible aux besoins de la communauté locale. Assurez-vous que le projet pour lequel vous travaillez répond aux réels besoins de la communauté locale et pas seulement aux besoins des bénévoles. Sans l’accord, la complicité et la responsabilisation des habitants de la région, la durabilité du projet devrait être mise en question.
Lorsque la nature même de l’organisation est fondée sur la profitabilité, la satisfaction des besoins des bénévoles passe souvent avant ceux de la communauté d’accueil. En faisant bien vos devoirs et en vous impliquant un minimum d’un mois pour l’organisation sélectionnée, vous pourrez réduire les risques de travailler dans le vide.
Librement inspiré de TheEthicalVolunteer.com
Cet article est grandement inspiré des 7 péchés capitaux du mauvais bénévole (« 7 Deadly Sins of bad volunteering ») décrits sur le site TheEthicalVolunteer.com/Education. Sans toutefois valoriser tout le contenu du site, je crois que ses énoncés représentent bien ma vision du bénévolat. À ces péchés, j’ajoute mon opinion, mes commentaires, mes expériences ou mes propres histoires.
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Q & R : Comment pratiquer le bénévolat éthique? | Règle 1
De nos jours, il ne suffit plus de faire du bénévolat; il faut le faire adéquatement et éthiquement. Toutefois, avec tout le marketing qui est fait autour du sujet, il est difficile de s’y retrouver et de bien choisir. En m’inspirant de mes lectures exhaustives sur le sujet, ainsi que de mes expériences sur le terrain, je vous dresse mon propre portrait du bénévolat éthique, en sept règles.
Règle 1 : Éviter les vacances de câlins pour orphelins
(Don't go on a 'Hug an orphan' vacation)
C’est agréable des câlins. On aime tous se serrer dans nos bras et je suis moi-même un fervent adepte du câlin. Se pourrait-il toutefois que certains de nos câlins aient comme conséquence de blesser au lieu d’aider? Lorsqu’on serre un orphelin dans nos bras, le faisons-nous pour eux ou pour soi-même?
C’est malheureusement possible que l’on ait un impact négatif sur les gens qu’on a l’intention d’aider, volontairement ou non. Les bénévoles sont souvent attirés par le travail auprès des orphelinats, car ce genre d’implication est perçu comme une façon directe et concrète d’aider. Toutefois, les présences transitoires de nombreuses personnes non qualifiées à travailler auprès des enfants vulnérables peuvent avoir d’énormes effets négatifs chez l’enfant.
Beaucoup de projets de protection de l’enfance sont d’excellents projets, mais si vous n’êtes pas un professionnel formé et qualifié, il se peut que vous ne soyez pas le meilleur candidat pour venir en aide aux orphelins vivant des situations particulières et difficiles. Réfléchissez d’abord à ce que vous êtes qualifié à faire. Peut-être existe-t-il d’autres tâches importantes où vous seriez vraiment utile pour le projet?
Le bénévolat auprès des orphelinats cache aussi un autre problème encore plus sournois : l’explosion de la commercialisation et de la profitabilité du bénévolat. Comme dans n’importe quelle organisation à but lucratif, la règle de l’offre et de la demande s’applique, malheureusement avec une approche beaucoup plus perverse. Le passé a montré que si vous construisez un orphelinat, les orphelins deviendront disponibles. Les opportunistes peuvent donc profiter de la situation en exploitant des enfants vulnérables afin d’attirer les bénévoles. Les instances gouvernementales sont même souvent contre la création des orphelinats et préfèrent de loin le placement des enfants chez les proches de la famille ou dans d’autres milieux familiaux, plutôt que de les séparer de leur communauté.
Nécessairement, je serre constamment des enfants dans mes bas (même si je me freine souvent par préoccupation des différences culturelles). Toutefois, je n’ai pas encore travaillé auprès d’orphelinats et ma description de tâche ne se limite pas à « envoyer la main aux enfants », « jouer à se taper dans les mains » et « serrer dans ses bras un enfant par heure ». J’ai une implication primaire souvent pleine de sens et je garde en permanence une conscience sur l’impact de mes actions. Je m’assure aussi que les gens avec qui je travaille, particulièrement les enfants, savent que je suis ici pour un temps déterminé et qu’un jour, bientôt, je les quitterai.
Librement inspiré de TheEthicalVolunteer.com
Cet article est grandement inspiré des 7 péchés capitaux du mauvais bénévole (« 7 Deadly Sins of bad volunteering ») décrits sur le site TheEthicalVolunteer.com/Education. Sans toutefois valoriser tout le contenu du site, je crois que ses énoncés représentent bien ma vision du bénévolat. À ces péchés, j’ajoute mon opinion, mes commentaires, mes expériences ou mes propres histoires.
Mon premier safari | Parc National de Liwonde, Malawi (Photos et vidéos)
Pouvez-vous croire que ça m’a pris plus de 5 mois avant de faire mon premier safari africain? Ce continent est particulièrement reconnu pour l’unicité de ses safaris. Malheureusement, ils sont souvent beaucoup trop dispendieux pour mon petit budget. J’ai toutefois eu la chance d’en faire un gratuitement avec l’organisation pour laquelle je suis bénévole. Voici donc quelques clichés de mon expérience.
Parc National de Liwonde | Malawi
Mon premier safari, en 5 mois de voyage en Afrique
Cette semaine, nous avons reçu la visite de la directrice des bureaux de H.E.L.P. Malawi aux États-Unis, accompagnée de la nouvelle responsable des finances. Qui dit « grande visite » dit « grande activité ». J’ai donc pu profiter d’un safari en voiture et en bateau. Mon premier, en cinq mois de voyage en Afrique, le continent reconnu pour ses incomparables safaris. Malheureusement, ils sont souvent beaucoup trop dispendieux pour mon petit budget.
Voici donc quelques clichés de mon expérience :
Après 4 semaines à habiter un parc national réputé pour ses éléphants. Parc national de Liwonde | Malawi
Mon cœur bat à Nanthomba | Partie 1 (Photos et vidéos)
Après seulement trois semaines, je suis déjà en amour avec le Malawi. Je suis bénévole pour un organisme incroyable qui collabore à la réussite scolaire dans une école primaire et je visite des endroits majestueux comme Cape Maclear. Le Malawi et ses gens font vraiment battre mon cœur. Je me suis promis que seule l’expiration de mon visa de trois mois m’expulserait de ce pays, et encore.
H.E.L.P. Malawi | Nanthomba, Malawi
H.E.L.P. Malawi (Hope, Educate, Love, Protect), créée en 2002, a comme principale mission de permettre un avenir aux enfants des régions rurales du Malawi et de leur permettre, en développant leur potentiel académique, de devenir les leaders de demain. Dès ses tout débuts l’organisation voulait que ses activités soient rapidement permanentes et transférées à la communauté locale. C’est pourquoi le gouvernement a aujourd’hui l’entière responsabilité de l’école primaire de Nanthomba, classée 3e meilleure école du pays pour les hautes performances académiques de ses élèves. Une grande victoire pour H.E.L.P., mais surtout pour la communauté locale. Aujourd’hui, les principales activités de H.E.L.P. Malawi se limitent à : participer à la continuité de la qualité de l’éducation à l’école, soutenir le développement de l’anglais, de la musique, de l’informatique et de la couture grâce à des cours supplémentaires; accorder des bourses scolaires pour les élèves entrant au secondaire; encourager l’agriculture permanente en soutenant un jardin scolaire; et collaborer de diverses façons avec l’hôpital local.
Une collaboration scolaire à Nanthomba
Parce que je suis arrivé un peu tard dans le trimestre, je ne pourrai malheureusement m’impliquer que six semaines. Si ce n’était pas le cas, j’y serais incontestablement resté plusieurs mois. Cet endroit est extraordinaire et correspond vraiment à ce que je recherche dans mon aventure. Tout d’abord, l’organisation est bien établie et est respectée par la communauté locale. Elle recherche aussi à rester un atout et non une nécessité à Nanthomba en collaborant au lieu de régner.
En ce qui me concerne, je participe tout d’abord au programme d’enseignement de l’anglais offert après les heures de cours. Ce qui est bien, c’est que les élèves se font offrir le diner avant les classes, ce qui leur évite d’avoir l’estomac vide (sachant que leur dernier repas remonte à plus de 6 heures).
J’accompagne ensuite quotidiennement cinq groupes de cinq élèves en difficulté de la 4e, 5e et 6e année et je leur organise des activités pour favoriser leur apprentissage de l’anglais. Je viens tout juste de commencer, ça nécessite énormément de préparation, mais je peux vous promettre que ces élèves vont me faire pleurer au moment de mon départ tellement ils sont attachants.
J’habite littéralement à 30 secondes de l’école, dans une maison pour les bénévoles avec Sarah, la coordonnatrice des stagiaires et la responsable du programme d’enseignement de l’anglais. Une femme super intéressante, qui voyage continuellement et qui, depuis l’âge de 21 ans, n’a jamais habité au même endroit plus de deux années consécutives. J’y reçois donc régulièrement la visite des élèves de l’école et des enfants des villages environnants.
J’ai la chance d’avoir un réfrigérateur (oh merci mon dieu!), une chambre privée, un vélo pour me déplacer et l’eau courante (qui fonctionne seulement 6 heures par jour, et jamais le matin ni le soir).
Un anniversaire à Cape Maclear
Le 24 février, à l’occasion de la fête d’une amie de Sarah, nous nous sommes rendus à Cape Maclear pour 3 jours. Cape Maclear est un endroit aux abords du lac Malawi quelque peu touristique, mais adjacent à un village ce qui conduit à une ambiance unique et des rencontres impromptues. Ce fut une fin de semaine magnifique remplie de plaisir, de soleil, de bonne bouffe, de jeux d’eau avec les enfants, de nuits courtes et de maux de dos (pour des raisons que j’ignore, mon matelas de camping recelait des dizaines de minuscules perforations, me rabattant au sol après seulement 10 minutes).
Les jeunes musiciens talentueux qui chantent pour la fêtée.
Seul en questionnement
À tous les jours, j’essaie de faire le bien autour de moi, de tous les moyens possibles. Il y a de cela quelques années, j’ai ajusté ma vie sur ma volonté à aider l’autre et maintenant, mon aventure complète est fondée sur cette idée. On dirait toutefois que la volonté n’est pas suffisante des fois.
Il arrive que je me trompe et que je blesse certaines personnes, bien malgré moi. C’est dans ces moments-là que je doute de ma mission personnelle. Que j’ai le goût de tout arrêter et que j’essaie de me convaincre qu’au final, je n’aurai rien accompli de si important. Je n’aurai qu’erré d’un pays à l’autre en prenant tout ce que je peux et en ne donnant rien de concret en retour.
Ce n’est pas toujours facile de respecter ses convictions tout en s’assurant que tu ne nuis à personne. Ce n’est d’autant pas évident de savoir si tu agis correctement quand tu n’as personne autour de toi pour t’appuyer ou t’aider à voir clair. Surtout quand tout ce que tu reçois comme feedback c’est celui de la personne que tu as blessée. Ensuite, tu t’autocritiques, tu te questionnes sur ce que tu dois recevoir et garder et tu décides si tu changes quoi que ce soit de qui tu es. Tout cela reposant sur la rétroaction d’une seule personne, fâchée et blessée.
Étant, je crois, une personne fondamentalement bonne, j’ai tendance à me remettre en question à tout commentaire que je reçois.
Ce que je donnerais pour avoir quelqu’un pour me réconforter lorsque je suis en crise de questionnements personnels et que je doute de moi-même et de ce que je fais ici…
Être occupé est un choix
Comment puis-je faire mieux?
Ça fait déjà plusieurs mois que je voyage et que je partage mes expériences sur mon blogue et ma page Facebook. Depuis le tout début, je reçois de très beaux messages et d’excellents commentaires positifs, mais j’aimerais m’améliorer; faire mieux. Pour ce faire, je vous pose donc la question : Comment puis-je faire mieux?
J’interpelle votre sens critique, je réquisitionne votre expérience, je revendique votre franchise et je sollicite votre créativité. Je veux vos commentaires surtout sur ma façon de voyager et de m’impliquer, mais aussi sur mes techniques et méthodes de partages sur mon blogue ou sur ma page Facebook.
Voici certains aspects qui me viennent à l’esprit et dont j’aimerais avoir votre avis. Je suis toutefois très ouvert aux autres idées.
- Voyage : Lieux, durées, activités, idées, etc.
- Implication : Lieux, durées, activités, approche, idées de jeux, techniques d’enseignement, etc.
- Blogue et Facebook : Fréquence, contenu, diversité, équilibre images/vidéos/textes, qualité des récits, structure des textes, etc.
Pour vous manifester vous pouvez (allez, ne soyez pas gêné(e)s!):
Je vous remercie de vos commentaires!